Bonjour vous,
Non non, je n’ai pas perdu la tête. Non, je ne me suis pas non plus transformée en cordon bleu. Cependant, j’ai remarqué que vous êtiez quelques curieux à suivre ma petite vie sur Instagram et à apprécier les photos de mes petits plats végétariens. Un mot d’ordre, pour le peu de fois où je cuisine : simplicité.
Aujourd’hui, je livre donc ma recette du risotto, que je fais souvent avec des saveurs différentes et que j’ai perfectionné avec le temps. Avis aux cuisinières confirmées, je pense que vous n’allez rien apprendre, éhéh…
Avant toute chose, munissez-vous d’un riz à risotto. Pour ma part, j’aime beaucoup celui de la marque Taureau Ailé qui reste très crémeux et que je n’ai jamais réussi à râter (c’est pour vous dire). Attention, ne prenez pas de casserole mais plutôt une poèle à bords hauts et fond épais. Cela permettra à votre risotto de cuire uniformément et surtout beaucoup plus rapidement. J’ai testé les deux et l’on gagne facilement quelques minutes.
Versez vos mesures de riz dans la casserole préchauffée et arrosez là d’une cuillère à café d’huile d’olive par mesure de riz. Aérez sans pause avec une cuillère en bois afin de rendre le riz translucide. Attention à ne pas dépasser 3 à 4 minutes, sinon vous risquez de vous retrouver avec un riz trop doré, qui même une fois cuit, aura un goût de pop-corn (c’est du vécu, plusieurs fois). Ensuite, versez une mesure d’eau par mesure de riz. Remuez toujours doucement, sans vous arrêter. Dès que l’eau a été absorbée par le riz, intégrez vos champignons émincés en très petits morceaux, le sel, le poivre et éventuellement une pointe de crème, si vous aimez. De nombreuses recettes proposent de les intégrer seulement en deuxième étape. Pour avoir testé les deux, je trouve que les saveurs s’intègrent bien mieux en s’y prenant plus tôt.
Recommencez à en verser mais cette fois-ci mesure d’eau par mesure d’eau en laissant absorber entre chacune d’entre-elles et en mélangeant sans cesse. Vous ferez ceci jusqu’à ce que votre riz soit crémeux et parfaitement cuit. N’hesitez pas à le goûter afin de vérifier s’il n’est pas croquant. Pendant cette étape, vous pouvez en profiter pour ajuster l’assaisonement et incorporer un émincé de basilic ou de coriandre, selon vos goûts.
Petite astuce n°1 : ne versez jamais de mesures d’eau froide mais optez pour de l’eau déjà chaude. Cela permettra de garder le crémeux du riz et de ne pas le figer.
Petite astuce n°2 : sans avoir cessé de remuer, une fois que le risotto est prêt, placez-le directement dans vos assiettes ou bols quitte à le laisser reposer quelques minutes, plutôt que de le laisser reposer dans la poèle. Il risquerait de s’assécher et vous auriez alors du mal à le dresser joliment.
[Père Castor, raconte nous une histoire…]
J’ai opté pour une présentation dans un joli bol de porcelaine de Chine Muji. Ses teintes dégradées mêlent le vieux rose au corail en passant par un vert très discret. Les finitions craquelées m’ont complètement fait craqué, ainsi que le petit détail en découpe, que vous pouvez observer à la base du bol.
Celui-ci n’est pas cassé. Il s’agit un fait d’un clin d’oeil à une tradition chinoise ancienne. Pour la petite histoire… Autrefois, seuls les nobles étaient autorisés à posséder de la porcelaine. Une personne non noble qui possédait de la porcelaine pouvait être condamnée à mort. Cependant, à l’occasion d’une crise économique, les nobles ont souhaité écouler leurs stocks de porcelaine et ont alors déterminé que la vaisselle de porcelaine qui portait une encoche, telle que celle que vous pouvez voir sur la photo, pouvait être achetée par n’importe qui. Tant mieux pour nous 😉
Voilà voilà. J’espère que cette petite recette facile et l’anecdote qui l’accompagne vous ont intéressés. Qui sait, peut-être que d’autres recettes suivront ?
A très vite !
Supers conseils pour ta recette!! J’adore ton anecdote et ton bol!!!
A bientôt 🙂
Ca a l’air super bon !