Homo Faber, condensé de savoir-faire et d’artisanat


Hello vous,

Il y a dix jours, j’ai eu la chance de revoir Venise. J’ai surtout eu la chance de découvrir la première édition de l’exposition Homo Faber, organisée par la Fondation Michelangelo et dédiée à l’artisanat et au savoir-faire européen, sur l’Ile de San Giorgio Maggiore.

Venise… un écrin tout particulier, pour parler d’art, du travail des artisans et designers.

Je vous raconte ?

Premiers instants à Venise, à peine sortis de l’avion, un taxi peu commun vient nous chercher pour nous emmener directement au Hilton de Venise. Je crois qu’aucune course en taxi n’a jamais été aussi dépaysante et charmante. On se serait cru dans un James Bond. James Bond en moins, les copains blogueurs en plus.

Le premier jour sur place, nous n’avons pas tout de suite découvert l’exposition mais nous avons d’abord rendu une petite visite aux artisans spécialistes du verre de l’Atelier Venini, sur l’île magnifique de Murano.

J’ai toujours été hallucinée devant la précision que nécessite ce savoir-faire. Le travail du verre est très spécial. À une seconde près, à un degré de trop, ce sont des heures de travail qui peuvent être gâchées. Il est d’autant plus étonnant de voir avec quelle facilité, quelle tranquillité, si j’ose dire même quelle nonchalance travaillent les artisans de l’Atelier Venini. Imperturbables.

En témoignes les photos ci-dessous…

L’atelier Venini travaille en coeur avec Damiana, sur la joaillerie, la pose de pierres semi-précieuses et précieuses. Là aussi, c’est un savoir faire particulier, un sens du détail… un vrai travail d’orfèvre. La photo ci-dessous ne s’anime pas, mais cette bague, par exemple, est un papillon dont les ailes s’animent via une traction légère sur le mécanisme. Une réalisation toute en légèreté et une technique assez incroyable pour me décrocher un sourire ébahi.

Le soir-même, direction le Aman, un palace vénitien absolument superbe, forcément au bord de l’eau, pour un dîner que je ne suis pas prête d’oublier… Ce dîner a été l’occasion de discuter avec les personnes qui ont pensé l’exposition Homo Faber, ses douze espaces et scénographies spectaculaires et les sélections d’objets représentés. C’était formidable de comprendre la démarche passionnée, la volonté de s’inscrire dans quelque chose de moderne et à la fois d’intemporel. Pas de nostalgie pour l’ancien mais un savoir-faire bien ancré dans le présent et le futur. Après cette mise en bouche, j’avais plus que hâte de découvrir l’exposition, dès le lendemain matin.

Mais avant, quelques clichés de cette superbe soirée, dans un palace magnifique…

Nous y voilà !

Enfin sur l’exposition Homo Faber. La première chose qui m’a frappée, forcément, c’est ce lieu chargé de culture, d’histoire, cette architecture si harmonieuse et ces couleurs typiques de l’Italie. Malgré le ciel un peu gris, c’était plein de soleil. Les expositions sont toutes réparties sur l’île San Giorgio, dans le palais, dans les jardins et même… dans la piscine, concernant l’exposition dédiée à la mode.

Condensé de tout ce qui se fait de mieux en termes de savoir-faire dans une salle, focus sur le vase (un classique pour chaque designer désireux de démontrer son style, son savoir-faire) dans une salle à la scénographie très bien pensée, détours par le savoir-faire carrossier à travers les moyens de transport (auto, moto, hélico). De quoi se rendre compte que le savoir-faire peut-être partout et que la main de l’homme, son travail de recherche et de maîtrise de la matière sont au coeur de tout ce qu’il y a de plus beau.

Très de bla-blas, je vous embarque. Parce que parfois, les images valent bien mieux que les mots !

Cela donne envi de tout découvrir, n’est-ce pas ?

L’exposition est accessible à tout le monde jusqu’au 30 septembre. Si vous passez à Venise ce serait un crime de ne pas lui accorder quelques heures. Des navettes vous y conduisent et vous ramènent dans le centre de la ville, très régulièrement. Ne serait-ce que pour découvrir Sans Giorgio, cela vaut le détour. Et si vous êtes passionnés d’artisanat, de savoir-faire, si vous avez le goût des belles choses, celles faites pour durer et pour raconter une histoire à chaque pli, chaque aspérité, chaque broderie, alors foncez à Venise avant que cela ne se termine  !


Toutes les photos de cet article sont signées Loïck Le Meur / www.lqqz.fr

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