L’adoption d’Oural et la vie avec deux chiens


Bonjour vous,

Cet article, je veux l’écrire depuis quelques temps maintenant. Vos questions ont été nombreuses à l’arrivée d’Oural et elles continuent encore aujourd’hui. Beaucoup d’entre-vous m’ont demandé comment se passe la vie en appartement avec deux chiens, si je déconseille l’adoption d’un berger allemand en appartement… etc.

Et puis j’ai discuté avec GabyOwl, qui est en train d’adopter, j’ai lu son article, et elle m’a encouragée à partager mon expérience.

Avant toute chose, je préfère préciser que l’on est tous différents. Je ne suis pas spécialiste d’éducation canine, loin de là. J’apprends sur le tas. Je ne pense pas donner de conseils ici mais surtout partager une expérience qui m’est propre.

De nombreuses personnes, sur Instagram, m’ont réprimandée en me disant que j’étais irresponsable de prendre un chien aussi gros et un berger, en appartement. Je vais donc déjà préciser le contexte. Sans vouloir faire l’inventaire de mes biens, sachez juste que mon appartement fait la taille de certaines maison. J’ai 115 mètres carrés sur deux étages. Mon séjour est très grand et aéré. J’ai aussi la chance d’habiter à l’entrée d’un très grand parc où mes chiens courent quotidiennement, avec leurs congénères, en plus de leurs promenades en laisse et en toute sécurité. Je n’ai peut-être pas de maison, mais je ne me contente pas de laisser la porte du jardin à mon chien pour qu’il soit dehors et qu’il fasse ses besoins. Sans compter les moments à courir au parc, mes chiens marchent 5 à 10 km en moyenne, par jour, avec moi, dans le cadre de trois promenades. Parfois plus, en weekend, pour, Oural. Oural ne s’ennuie pas. Il détruit très peu, ce qui est un bon indicateur. Je travaille de chez moi. Mes chiens sont rarement seuls. Cela arrive heureusement, et c’est aussi bon pour eux. Mais si je m’absente toute une journée, ils sont gardés.

Le sujet est donc clos, je pense, sur le fait d’être inconséquente sur le choix de la race vs mon cadre de vie 🤓

Je vais maintenant vous raconter tout ça…

 

Le choix du chien / Les contraintes liées à Yoda

Choix très personnel, pour démarrer : je ne voulais pas d’un petit chien. De manière générale, je ne suis pas très à l’aise avec leur caractère souvent hargneux. Je ne voulais pas non plus d’un deuxième bouledogue. J’aime Yoda de tout mon coeur et je ne regrette pas son arrivée dans ma vie. Mais ces chiens ont été tellement modifiés et manipulés par l’homme qu’aujourd’hui ils n’évitent pratiquement plus les tares et maladies graves. Chez le bouledogue, ce sont les problèmes de respiration, les hernies, les malformations… Yoda souffre une malformation de la colonne et de deux hernies qui le font beaucoup souffrir par période (heureusement, j’ai été très bien accompagnée par un neurologue de la clinique de Montrouge qui m’a montré comment gérer les crises, les stopper au démarrage et soulager tout de suite Yoda lorsque ça arrive). Mon loulou vit très correctement, il joue, il court, il s’amuse, et souffre très rarement.

Ceci nous amène au principal critère de sélection : je voulais un chien qui s’entendrait bien avec Yoda, qui ne montrerait aucune agressivité vis a vis de lui, qui pourrait éventuellement s’interposer entre lui et d’autres chiens agressifs. Yoda est avec moi depuis six ans, tout seul, choyé. Il était hors de question que je lui impose un chien qui allait le stresser, faire régresser son confort et risquer d’aggraver sa santé. Sachant que Yoda angoisse vite, qu’il a besoin de beaucoup d’attention, qu’il ne savait PAS jouer avec d’autres chiens, ce n’était pas gagné. Les seuls chiens envers qui il a montré de la curiosité étant ses congénères bouledogues, les bergers allemands / australiens / shelty ou labradors, j’ai préféré me diriger vers ces dernières races. Il y a plusieurs bergers allemands dans ma famille et mon grand père en a eu trois. J’aime énormément ces chiens que je trouve particulièrement expressifs, intelligents et protecteurs. Je savais que ce serait un défi en termes d’éducation.

 

Première piste : la SPA

J’étais sûre d’une chose. Une seule. Je ne voulais pas ACHETER de chien. Il y en a bien trop dans les refuges qui attendent une seconde chance. Un chien n’est pas une marchandise.

Spoiler, histoire de virer l’auréole auto-attribuée à l’instant : j’ai du revoir ma copie.

Je me suis rendue à deux reprises à la SPA de Chamarande. Je recherchais un chien type berger (pas forcément pure race bien entendu). Mes seules contraintes étaient liées à Yoda : il fallait qu’il soit jeune (pour pouvoir l’éduquer “facilement” et que Yoda soit plus à l’aise au démarrage et qu’il n’ait pas de passif agressif avec les autres animaux ou enfants / adultes. Bien entendu, difficile de se rendre compte de leur tempérament, une fois sur place. Les pauvres animaux sont stressés, anxieux, tristes. Même le plus calme et doux d’entre-eux se met sur la défensive une fois abandonné, parqué H24 dans un box avec d’autres animaux tout aussi anxieux que lui. Difficile de se faire une idée. Heureusement, il est possible, après avoir repéré un chien, de le sortir de son box pour l’emmener se promener dans les chemins, à l’extérieur de la SPA, loin des aboiements glaçants, des pleurs et des petits regards tous tristes.

Là, vous vous dites “oh ça va eh, va pas non plus faire pleurer dans les chaumières”. Mais non. Ca m’a vraiment brisé le coeur de me retrouver là au milieu de ce désespoir animal, des bénévoles et employés de la SPA qui font ce qu’ils peuvent avec le peu de moyens à leur disposition. Un chien part dans une famille aujourd’hui ? Trois arriveront demain. Merci aux connards pas foutus de trouver une solution et qui  préfèrent partir aux Maldives deux semaines plutôt que d’avoir un coeur et de s’organiser. J’ai aussi vu des gens dans des situations très difficiles, venir abandonner leur animal, la boule au ventre, en assumant, en se présentant. J’ai tendance à penser qu’il y a toujours une solution autre que celle-ci. Mais je ne suis pas à leur place. J’ai la chance d’avoir une situation très confortable. Je vais bien me garder de les juger et je sentais bien leur tristesse. Par contre, à ceux qui abandonnent un animal parce qu’ils ne sont pas foutus de l’éduquer, de faire les sacrifices nécessaires, parce qu’il coûte trop cher, parce qu’il vous demande du temps, parce qu’il n’est pas pratique… et bien je suis catégorique : je ne peux pas le comprendre et je ne peux pas l’accepter.

Revenons à nos moutons.

J’avais repéré un petit loup adorable, croisé berger et corgi si j’en crois mes yeux. Hulk. Il était évidemment très stressé, anxieux. On avait du mal à capter son regard. Je suis allée le voir une première fois, on s’est promenés… ce n’était pas THE coup de coeur mais il me touchait. Et je l’avoue, j’avais envie de le sortir de là. Premiers échanges avec le personnel de la SPA : une jeune femme très froide (surtout très occupée, qui préférait s’occuper de ses pensionnaires que des humains, et je ne la blâme pas pour ça), qui ne m’a pas forcément mise à l’aise et qui me/nous (car pour appuyer mes propos, je le précise, je n’y suis pas allée seule) a pris de haut. Je posais des questions qui me semblaient légitimes sur le passif du chien, sur son caractère. Je voulais savoir s’il avait mordu, s’il avait détruit (beaucoup de chiens sont abandonnés pour destructions), s’il était sociable et compatible avec un autre chien, compatible à la vie en appartement (certains chiens à l’adoption sont absolument incompatibles avec une vie en intérieur, ayant passé leurs premières années à l’extérieur). J’ai obtenu très peu de réponses, pour ne pas dire aucune. On m’a simplement encouragée à revenir avec Yoda. J’ai précisé que mon chien était très anxieux et malade, que je préférais plutôt organiser la rencontre hors de la SPA, sur le lieu des promenades, pour que Yoda ne capte pas la détresse qui s’échappait des box. J’ai eu un mal fou à obtenir un “ok”. Finalement, ils ont tout de même tenu à faire une rencontre dans les locaux de la SPA. Cela ne me plaisait pas. Mais je me suis dit qu’il fallait faire des efforts. Hulk, lui, en avait fait tant le pauvre, en supportant sa situation sans devenir dingue.

Malheureusement, la rencontre s’est très mal passée. Hulk était très virulent vis a vis de Yoda, très agressif.

J’ai longtemps hésité à raconter la partie qui va suivre, parce que je ne veux pas décrédibiliser la SPA, qui fait un travail essentiel et important. Je ne veux pas non plus vous décourager pour une adoption en refuge, bien au contraire. Je pense juste que mon contexte n’était pas le bon… et que je n’ai pas eu de chance…

Le personnel n’entendait pas mes réticences, se moquait limite de moi quand je disais que le comportement d’Hulk vis a vis de Yoda était préoccupant : “Madame, un chien qui montre les dents à un congénère c’est normal hein”. Euh. Non.

J’ai ensuite eu des informations que j’aurais préféré avoir à ma première visite car rédhibitoires pour moi : Hulk a été abandonné car il détruisait absolument tout, ne pouvait pas rester seul et avait mordu. Un souci d’éducation. Le pauvre loup n’y était pour rien. Mais je ne pouvais pas partir sur cette base, je devais penser à Yoda.

Le personnel de la SPA ne l’entendait pas, a été très culpabilisant et irritant de par ses réflexions “Vous savez un chien ça aboie et ça détruit, c’est normal hein, il y aura forcément un temps d’adaptation. Il faudra séparer vos deux chiens les premières semaines.” N’importe quoi. Vraiment. La mort dans l’âme, j’ai renoncé à adopter Hulk et les autres chiens présents ne correspondaient malheureusement pas à mes contraintes.

Je ne vous le cache pas, et ça m’ennuie de l’écrire, mais j’ai été déçue de ne pas avoir eu toutes les informations sur le chien à mon premier passage. Mon intention d’adopter était claire. Mes motivations aussi.

Plus tard, une amie m’a confié que les retours d’adoption étaient nombreux après un premier test à la maison, mais qu’au moins l’adoptant qui se désiste avait payé les frais d’adoption et de castration du chien avant de le ramener. Un chien castré est plus gérable et de l’argent en plus c’est toujours ça de pris. La SPA n’est pas un commerce. Je comprends leurs motivations, je n’arrive même pas à les blâmer pour ce procédé. Mais je préfère tout de même le partager avec vous. Seule, j’aurais peut-être pris le risque de faire un test à la maison. Mais Yoda, lui, il n’avait rien demandé.

Ils faisaient prendre un risque inconsidéré à mon chien et ça, j’ai eu du mal à l’accepter.

Ce récit n’a pas pour but de discréditer la SPA. Comme je vous le disais, j’ai longtemps hésité à l’écrire car je ne veux pas avoir d’impact négatif sur l’image d’un organisme qui fait tant pour les animaux, grâce à des collaborateurs et bénévoles qui ne comptent pas leurs heures et qui doivent avoir les reins bien solides chaque jour.

Mon expérience n’a pas été bonne. Je connais de nombreuses personnes qui adoptaient un premier chien et pour qui tout s’est merveilleusement bien passé. Moi-même, si dans de nombreuses années je n’ai plus de chiens à la maison, c’est en refuge que j’irais en chercher un. C’est une évidence.

 

L’adoption d’Oural

Alors, oui, j’ai renoncé à la SPA.

Après avoir longuement discuté avec mon vétérinaire, il m’a semblé évident que la seule solution était de prendre un chien bébé, tout petit, pour que Yoda puisse se sentir investi d’une mission et que l’entente se fasse naturellement.

Donc, élevage. Les animaleries ? Jamais de la vie. Plutôt crever la bouche ouverte.

Spoiler n°2 : j’ai du revoir ma copie à nouveau.

(Photo Loïck Le Meur – www.lqqz.fr)

Quelques jours après la déception en SPA, j’ai appris qu’un petit berger allemand était arrivé d’un élevage français, au Animalis de la Croix Blanche. Je précise quelle est l’animalerie car leurs chiens viennent d’élevages sérieux, souvent français ou espagnols. Un mâle et une femelle à chaque “livraison”, pas plus. Leur accueil a été formidable. Ils ont pris le temps d’isoler le chiot et Yoda dans une petite salle de jeux, afin qu’ils se rencontrent et que l’on voit comment les choses se passaient.

Le petit bonhomme était là depuis quelques jours. Il m’a été décrit comme très doux, pas dominant, très intelligent et réceptif. Il avait à peine deux mois. Je l’ai tout de suite aimé. La rencontre avec Yoyo s’est super bien passée. Bon, Yoda ne comprenait pas trop ce que ce petit machin lui voulait et le fuyait un peu mais il n’y avait aucune agressivité et beaucoup de curiosité. Dès le premier soir, Yoda dormait dans le même panier qu’Oural, pour le rassurer à cause des feux d’artifice. Ils faisaient la même taille. Ils ont tout de suite joué ensemble.

Les débuts de la cohabitation

Oural était un peu brusque mais en même temps très attentif. Attentif à ce qu’on attendait de lui mais aussi très attentif à Yoda, à ses habitudes. S’asseoir avant de recevoir une friandise ou un jouet ? Il l’a appris en observant Yoda.

Forcément, Yoda a été un peu perturbé par l’arrivée d’Oural et un peu jaloux au début. Mais paradoxalement il s’est très vite attaché. Dès la première nuit, un 14 juillet, il est venu rassurer Oural qui pleurait dans son panier, en dormant avec lui. Dès le lendemain, ils jouaient ensemble. Dès le lendemain, ils partageaient leurs promenades, le moment des repas dans la même pièce… c’était parti pour une Bromance !

 

Deux chiens à la maison, 7 mois après

Bon. Je ne vais pas vous mentir. Tout n’est pas parfait. Pour la simple et bonne raison qu’un appartement où vivent un bouledogue et un berger allemand ne peut être parfait. La vie avec un chiot ne peut être parfaite. Mais c’est du bonheur. C’est la vie. Du temps, beaucoup de temps, beaucoup d’attention aussi. L’éducation d’un chiot, c’est une chose lorsqu’il s’agit d’un bouledogue. Avec un berger allemand, j’ai découvert que c’en est une autre. Se faire obéir et respecter devient aussi une affaire de sécurité. Oural est un chien très facile mais il aime beaucoup tester les gens qu’il a en face de lui, remettre quelques règles en question de temps en temps. Rien d’anormal.

Mon autorité n’a pas été très très facile à placer au début. J’ai même fait appel à un éducateur que l’on m’avait conseillé. Malheureusement, j’ai préféré vite renoncer à cette méthode qui ne me convenait pas et qui ne permettait pas à Oural de comprendre ce que moi j’attendais de lui. J’ai suivi pas mal de vidéos. Celles d’EducDog m’ont beaucoup aidée, notamment pour comprendre les codes de meute dont Oural avait besoin. Parce que ce n’est pas au chien de s’humaniser. Et lorsque l’on comprend cela, on règle pas mal de souci.

(Photo Loïck Le Meur – www.lqqz.fr)

Le deuxième obstacle à une cohabitation sereine a été un souci d’aboiements. Pas encore complètement réglé mais largement maîtrisé grâce à un collier spécial (sans choc électrique ni douleurs) développé en France, mais aussi à un peu de pédagogie. Oural aboie parce qu’il estime qu’il doit me protéger. Je crois que petit à petit je peux lui faire comprendre que ce n’est pas nécessaire à l’intérieur de la maison.

Forcément il a ses jours calmes et ses jours pas calmes, un peu comme un enfant. Mais semaine après semaine il s’apaise. En même temps, j’aime tellement son côté joueur.

Oural est très affectueux et à besoin d’un cadre. Je n’avais pas de process particulier lorsque je sortais, quand je n’avais que Yoda. Il n’a jamais fait de bêtise. Avec Oural c’est différent. Il faut poser un cadre rassurant. Pour ma part c’est la TV allumée avec le son et un os à ronger ou une bouteille en plastique contenant quelques friandises. L’idée est de l’occuper sur les premières minutes suivant mon départ pour ne pas qu’il panique, puis de maintenir une présence avec la TV. Et si je m’absente plus de 3 ou 4 heures, je les fais garder. J’ai remarqué qu’Oural a besoin d’être occupé. L’ennui et la panique riment très souvent avec grosses bêtises.

Idem : un chien qui ne se dépense pas assez, à qui on n’accorde pas assez de temps dans la journée, nous le fait payer (involontairement) avec des bêtises, des aboiements, une sur-sollicitations. Alors plutôt que de m’énerver, maintenant, je fais une pause de 20 minutes dans mon boulot (parce que j’ai la chance de pouvoir le faire) et je le sors. En général il est bien plus calme après et moi bien plus productive.

Il s’avère que j’ai très récemment découvert qu’Oural infligeait des blessures superficielles à Yoda en mon absence. Ils se bagarrent souvent pour jouer à la maison et parfois c’est assez costaud. Il ne me reste plus qu’à savoir si c’est dans le jeu ou si c’est autre chose, et à réagir. Mais je pense que c’est assez commun autres chiens et chats. Je dois juste veiller à ce que le plus petit ne soit pas dans une situation délicate à chacune de mes absences. Moi qui refusait catégoriquement d’installer une caméra micro, via laquelle je peux intervenir à distance, je crois que je vais devoir m’y résoudre…

Et pour finir : vous avez été nombreux à me demander comment je gère la propreté et les poils chez moi. Et bien, je le gère… à 80% je dirais. Des poils, il y en a et il y en aura toujours. Je passe l’aspirateur une fois par jour avec un modèle puissant et adapté (Dyson Cyclone V10 sans fil, mon amour) qui me permet d’aspirer les sols mais aussi les textiles, les meubles, les petits coins. Ce n’est pas un partenariat (Dyson n’a pas voulu de moi ahah), je l’ai acheté avec mes sous, j’ai eu mal en passant à la caisse, mais c’est clairement mon meilleur achat de 2018. Quand on a des animaux, c’est un confort hallucinant quotidien.

Vous avez été aussi nombreux à me poser des questions sur leur alimentation. Cet article est déjà très très long, donc je pense que j’en ferai un autre, dédié à cela 🤓

Bref. Tout ça pour dire qu’adopter un animal n’est jamais simple. Un deuxième est encore moins simple. Mais Yoda et Oural sont les deux meilleures décisions de ma vie et je suis ravie de la partager avec eux. Tout n’est pas toujours facile. Je pleure, je cris, je bouillonne, parfois. Mais je suis aimée et j’aime inconditionnellement et je ne suis jamais seule. Je fais en sorte qu’ils ne se sentent jamais seuls eux non plus, et qu’ils ne manquent de rien. Ils m’ont appris à replacer mes priorité. C’est une très bonne chose. Mon coeur a gagné un peu de volume à l’arrivée de chacun d’entre eux. Je souhaite ça à toute personne prête à faire ce qu’il faut.

2 commentaires sur

  1. Un superbe article que j’avais hâte de lire. Merci pour ce partage! Je pense que c’est bien de dédiaboliser l’achat d’animaux de race. Tu as bien fait de favoriser le bonheur de ton premier chien quite à revoir tes valeurs personnelles. C’est la plus belle preuve d’amour! Bravo ♡

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