Mes petites fioles et les sortilèges qu’elles renferment…


Je vous promets cet article depuis longtemps, je sais !

Je me suis dit qu’un soir de Yule était une bonne occasion, pour le publier. C’est ma manière à moi de refaire naître un peu de lumière au milieu des ténèbres. Cela coïncide d’ailleurs étrangement avec plusieurs jours de maladie, bloquée sous ma couette. Puis, ce soir, la motivation, l’énergie et l’envie de vous écrire. En même temps, comme l’annonce le solstice d’Hiver, la nuit va être longue. J’aurais le temps décrire, et de dormir.

J’avais aussi envie de vous proposer cet article, et de vous offrir mes quelques recherches, ma méthode (même si cette dernière n’est pas figée) comme un petit cadeau que l’on fait à des personnes qui nous son chères, nous apportent beaucoup tout au long de l’année. C’est votre cas, vous qui me lisez. Alors, ce soir, j’avais envie de vous parler de mes sortilèges, du sens qu’ils ont pour moi, et de la manière dont je les conçois. Car je le sais et je le comprends à travers vos messages réguliers, cela vous intrigue un tantinet…

Tout d’abord, pour envisager un sortilège, je pars toujours d’une intention, ou plusieurs, comme par exemple : l’apaisement, le rempart contre l’agressivité, le lâcher-prise, un soutien contre la peur (et dans ce cas là, il est important de savoir de quoi on a peur). En général, si le sortilège n’est pas pour moi, j’aime parler avec la personne, pour que sa demande et son besoin prennent sens dans mes pensées. Il est assez courant qu’une personne me demande un sortilège dans un but précis et que l’on se rende compte en discutant ensemble qu’il y a d’autres sujets à travailler avant ou qu’il faut prendre le problème par un autre angle. Bien entendu, je ne suis pas psychologue et ni médecin. Lorsque les soucis énoncés requièrent un accompagnement d’ordre médical, je le préconise toujours en invitant la personne à plutôt tester des sortilèges en parallèle si c’est du soutien émotionnel ou psychologique ou plutôt après si l’on parle de choses plus poussées.

Mais ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de vous donner quelques clés pour que vous puissiez en préparer vous-mêmes et pour vous-mêmes.

Pour ma part, je travaille plusieurs points, mais vous êtes libres de ne pas tous les suivre ou d’ajouter d’autres rituels qui vous parleront davantage. C’est un peu comme de la cuisine, il me semble. Il y a une part de chimie, de science, d’incompressible et une part d’instinct, de goût, d’imprévu et de touche personnelle.

Voici ce sur quoi je me base le plus souvent :

✨ Les Correspondances

Dans la tradition païenne très ancienne qui me parle tout particulièrement, il est entendu que tout correspond, que toute chose naturelle a un rôle. Les éléments, plantes, minéraux, êtres vivants correspondent et s’assemblent dans leur symbolique pour servir nos intentions et intuitions. Cela regroupe énormément de disciplines, astrologie, symbolisme, magie verte, lithothérapie, mathématiques, écriture runique, l’influence des couleurs, etc.

J’en connais quelques unes sur le bout des doigts, les plus récurrentes ou celles qui me touchent le plus personnellement, mais c’est une pratique très dense qui demande généralement beaucoup de recherches. C’est toujours sympathique d’avoir un ouvrage de référence à ce sujet, pour s’y retrouver. Dans ma bibliothèque, j’ai le livre de Sandra Kynes, Le Grand Live des Correspondances, qui est une vraie pépite et une mine d’information. Je le trouve vraiment très bien pensé et complet. C’est un très bel outil de travail (que je ne manque cependant pas de remettre en question quand mon instinct me dit de le faire…). Je vous le conseille.

✨ La force des intentions

Je suis de ceux qui pensent que l’on doit prendre garde à ce que l’on souhaite. Un souhait, un espoir, une mauvaise intention, c’est une énergie très puissante. J’aime à croire que l’on peut accompagner une personne avec cette énergie, en confectionnant un petit objet, pour elle, tout en pensant sincèrement à son objectif et en étant tout à fait bien (ou mal, certes) intentionné. Cela demande d’accepter, pendant le temps du rituel, de vider son esprit, de consacrer ses pensées à une personne et à ce qu’on lui souhaite, indépendamment de nous-mêmes. C’est plus facile à dire qu’à faire et je ne vous cache pas que parfois en pleine réalisation d’un sortilège je réalise que je suis sortie du truc depuis quelques minutes et que je pense à ma liste de courses et au fait qu’il faut que je sorte les poubelles (sacré XXIème siècle). Là, je stoppe tout et je recommence à zéro un peu plus tard. Avec le temps cependant, on arrive à dissocier ce sur quoi on est concentré de ce que l’on fait et il m’arrive parfois de parler brièvement à quelqu’un tout en pratiquant, en sachant que cela n’a pas de mauvais impact et que je peux continuer. Un peu comme lorsque l’on conduit tout en répondant à son passager. Certaines personnes y arrivent très bien tout en restant focus, par habitude quand d’autres ne veulent pas entendre un seul mot au moment de s’insérer sur l’autoroute.

La magie des noeuds

Celle-ci m’est chère car elle m’est venue de je ne sais trop où. De mes pensées, d’un rêve ou instinctivement, je crois bien. Je n’ai en tout cas pas forcément lu un ouvrage en particulier à ce sujet (si vous en connaissez un, faites moi signe). Les noeuds scellent mes intentions. C’est la dernière action que je mets en place sur une fiole lorsque j’ai besoin que celle-ci protège ou fasse rempart contre quelque chose. A chaque noeud, je visualise ce qui doit être contré et je m’imagine avec toute ma volonté et mon énergie, faisant férocement barrage. Cela demande d’avoir soi-même, ce jour là, une très belle énergie, une bonne santé et de se sentir ok dans ses propres-pensées. C’est en tout cas la condition que je m’impose à moi-même.

✨ Les Runes

J’associe parfois à mes noeuds, des runes. J’ai mis un peu de temps avant de travailler ces dernières alors qu’elles me tenaient particulièrement à coeur de par les origines d’une partie de ma famille maternelle et grand-paternelle. J’y ai puisé des choses vraiment uniques et intéressantes, l’année passée et je décide désormais de travailler avec, car elles se sont mises en quelque sorte à me parler.

Je vais maintenant vous dire comment je procède…

Tout d’abord, n’hésitez pas à vous créer votre propre petit rituel, votre ordre, vos façons de faire. Pour ma part, j’aime d’abord coucher sur papier quelques informations sur la personne et listes mes intentions vis-a-vis d’elle. Face à chaque intention, je reporte les éléments qui pourraient convenir.

Par exemple, si je souhaite apporter du réconfort, je vais noter : terre, 6, jaune, Cèdre, Chêne Blanc, Sapin, Mélisse, Marjolaine, Romarin, Clou de Girogle, Myrrhe, Calcite, Jaspe, Agate, Or, Canard (pour le réconfort émotionnel)…

Alors, non, il ne sera pas question de mettre un canard dans ma fiole, ni même du sang de canard. Tout ce qui provient des animaux est en général le fruit de ce que je ramasse lors de mes promenades. Plumes tombées, insectes morts. Je prélève aussi certains extraits de plantes que je n’ai pas à la maison ou sur le balcon : sapin, houx, feuille de chêne, que je laisse sécher chez moi et que je réduis parfois en poudre au mortier pour en garder sous la main. J’assemble ensuite les différents éléments que je sélectionne, au sein de ma petite fiole, en prenant soin de fixer mon intention à chaque chose naturelle que je sollicite. Le moment que je préfère, c’est quand je scelle ma fiole avec de la cire chaude, issue de la bougie utilisée pendant le rituel. Je la choisis pour la symbolique de sa couleur et parfois plusieurs couleurs se mêlent. Ici, pour le réconfort, par exemple, ce serait le jaune ou le doré. Dans ce contexte là, je ne ressens pas le besoin de renforce avec une rune ou des noeuds. Mais cela dépend vraiment de ce que mon instinct me dicte. Tout dépendra de la cause du besoin de réconfort, par exemple. D’où la nécessité de chercher à creuser un petit peu, au fond de soi, même lorsque l’on pratique pour soi-même. Et puis… n’est-ce pas une jolie manière de travailler son introspection ?

Alors voilà, je ne suis pas rentrée dans les moindres détails. C’est d’une part volontaire, afin de vous inviter à tracer votre propre chemin, mais aussi parce que je suis, je vous l’avoue, très fatiguée. Je viendrai peut-être enrichir cet article prochainement ! Mais j’avais envie de vous faire ce petit cadeau, en cette nuit toute particulière qu’est Yule.

J’espère vous lire bientôt, et pourquoi pas découvrir que vous avez tenté de vous approprier ces quelques pistes…

2 commentaires sur

  1. Merci beaucoup Gabrielle pour cet article.
    Je vais essayer de prendre note de tout ça et je tenterai certainement quelques choses.
    Ça fait un moment que ça me trotte dans la tête sans trop savoir comment faire.
    Reste plus qu’à me lancer !
    Prends soin de toi.
    Bon Noël.

  2. Merci pour ce bel article, qui je trouve, reste très complet !
    Car quand bien même tu n’entres pas dans les détails, je trouve que tu donnes juste assez d’informations pour se lancer, et ça, c’est vraiment top 🙂

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