Parée à composter !


Vous me l’avez réclamé, cet article, depuis que j’ai fait l’unboxing de mon lombricomposteur Transfamers, en novembre dernier, sur mon compte Instagram. J’ai pris le temps d’apprivoiser l’objet, de le mettre en route (ou plutôt, il a pris le temps) et de laisser mes nouveaux colocataires, les vers, s’installer. Tout le monde est désormais en marche, en forme et bosse comme il faut, alors je peux vous en parler.

Bon, déjà, commençons par le commencement, un Lombricomposteur, c’est quoi ?

Et bien, c’est un contenant dans lequel vivent des petits vers tout mignons qui vont se repaitre de vos déchets ménagers organiques et les transformer en compost. De quoi faire une récolte de bon terreau enrichi et bien frais pour les plantes de la maison et le jardin. En général, on y met tout ce qui est végétal (à quelques exceptions près que je donne ci-dessous).

Le composteur Transfarmers est aussi bien adapté à une utilisation en intérieur qu’en extérieur, il a le mérite d’être joli (bon, je suppose que c’est subjectif, mais moi j’adore) et d’être un super pot booster de fleurs en plus d’être un composteur. En effet, la plante qui aura la chance d’y être placée bénéficie des nutriments et de l’humidité laissés par vos déchets ensuite transformés par les lombrics. C’est pas génial ça ?

Je leur ai piqué la petite illustration ci-dessous, pour vous expliquer le fonctionnement de l’engin :

Tout de suite, c’est plus clair !

On fait entrer les épluchures et déchets par le haut (en soulevant le joli bouchon de liège), on laisse les vers faire leur vie et se régaler et on revient quelques semaines plus tard récupérer cette fois-ci par l’ouverture du bas le bon terreau pour les plantes que l’on a dans la maison, sur le balcon ou dans le jardin. Pendant ce temps, de l’autre côté, la plante aussi fait sa vie et profite des nutriments fraichement transformés pour grandir et s’épanouir. J’adore avoir une si belle illustration du fait que « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme », merci Lavoisier et Mère Nature surtout (et… en fait, la maxime « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée communément à Lavoisier, est une reformulation simplifiée d’une phrase du philosophe grec Anaxagore : « rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau » – mais on ne va pas chipoter).

Toujours est-il que j’ai l’impression (je crois, justifiée) de moins gâcher et en quelques sortes de participer au cycle de la vie dans ma maison. Ce qui vient de la terre et vivait retourne à la terre et nourrit à son tour le vivant. Comme disait un autre philosophe « les antilopes mangent l’herbe »… Oops. Je m’égare. Vous avez saisi l’idée.

J’ai fait ma première récolte de compost cet après-midi (de quoi alimenter un petit pot seulement, car il est encore tôt) et je vais m’empresser de l’utiliser dès ce weekend pour les semis de l’année, une fois les Saintes Glaces passées !

Quelques réponses aux questions que l’on m’a le plus souvent posées

🪱 Est-ce que ça pue ?

Non. Et pourtant, ça macère et ça bosse bien, là dedans. Mais mon composteur, pourtant en intérieur ne dégage aucune odeur. C’est bien entendu mon expérience personnelle, mais la réponse a le mérite d’être claire et concise.

🪰 Est-ce que ça attire les mouches et les moucherons ?

Alors, moi je n’ai pas du tout ce souci pour le moment, car je suis bien sagement leurs directives, à savoir : pas trop de déchets humide et si on se lâche un peu trop sur les trucs humides (type tomates, pastèque, courgettes), on compense avec du carton (sans encre ou alors biodégradable please). Je garde le carton de mes rouleaux de papier toilette coupés en petits bouts ou mes cartons de transport pour faire une bonne couche de carton sec une fois par semaine. Ca évite que les mouches et moucherons ne viennent pondre.

🥔 C’est comme un compost classique ?

Dans la finalité, oui. Mais dans le principe, non. On ne laisse pas tout macérer et pourrir mais on accélère un peu le processus de transformation à l’aide de lombrics dévoreurs. Et ils bossent bien. Depuis que le mien s’est mis en route véritablement (je dirais qu’il lui a fallu deux bons mois), le niveau descend à une vitesse remarquable. Autre chose : les lombrics sont des petits êtres-vivants et sensibles qui ont leurs goûts et dégoûts. Par exemple, moi, l’odeur de l’andouillette me fait fuir. Bah eux, ils ne sont pas vraiment oignons, ail, poireaux et agrumes, alors on évite, sinon, ils risquent de déserter.


D’ailleurs, petit tips de la chouette Team Transfarmers :

 » Si vous consommez des œufs, vous pouvez laisser sécher les coquilles dans un récipient réservé à cet effet puis les réduire en poudre avant de les donner à vos vers : ils en raffolent et le compost n’en sera que meilleur. Cela équilibre le PH de votre compost.« 


🌿 Je peux le mettre sur mon balcon ?

Yes ! C’est un composteur qui se plaira aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Si l’hiver est très rude, vous pouvez prévoir un peu de paillage pour protéger les vers du froid et si l’été est très chaud, évitez juste de mettre le composteur en plein soleil.

Si vous avez d’autres questions, sachez que leur équipe a préparé une super rubrique sur leur site. J’ai adoré en lire les contenus en attendant l’arrivée de mon composteur, histoire de tout faire dans les règles de l’art mais aussi par exemple pour bien choisir ma plante. C’est par ici !

Pour ma part je suis vraiment ravie d’avoir accueilli ce système chez moi, d’autant plus que l’objet est beau, conçu et fabriqué artisanalement en France à partir de matériaux naturels et éco-responsables d’origine française. C’est un plaisir d’accompagner un tel projet.

Je suis assez fascinée par cet objet qui au final n’en est pas un. Il vit. C’est un écosystème que l’on vient alimenter et qui nous le rend bien. Au fil du temps, le pot se colore un peu, prend certaines teintes par endroit ce qui le rend unique et particulier. J’adore vérifier de temps en temps l’état des plantes que j’y ai installées (comme vous pouvez le voir ci-dessous, elles vivent leur meilleure vie et j’ai très peu souvent besoin de les arroser) mais aussi la santé des vers bien dodus qui y vivent.

Et voilà, je crois avoir tout dit… N’hésitez pas si vous avez des questions. Je pense que cet article est amené à évoluer. J’écris ce jour 5 mois après le démarrage. Je ferai un update dans quelques mois afin de vous dire comment les choses ont évolué !

Si vous êtes charmés tout autant que moi, retrouvez le Transfarmers par-ici ❤️🪱

Merci à leur équipe qui m’a fait l’honneur et le plaisir de m’offrir un pot de fleur composteur, à son lancement, afin que je puisse l’installer chez moi et vous donner mon avis par la suite. Cela m’a beaucoup touchée.

Un commentaire

  1. Bonjour Gabrielle ,
    un article super intéressant mais j’ai une question sans doute très idiote doit-on récupérer le compost ou ce n’est pas obligatoire ? Car j’ai la phobie des insectes et les vers de terres en font parties.

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